Soeur François Regis Lière, MSC

In Memoriam
1937-2023


Notre chère Sœur François Régis disait qu’elle avait le privilège de naître dans une famille chrétienne où nous nous aimions beaucoup. C’est le 24 mai 1937 à Rosendaël, dans le Nord, qu’elle est née. Tous ceux qui l’ont connue savent à quel point elle était attachée à ses racines familiales et à sa terre natale.

Tout au long de son enfance et de son adolescence, sa foi s’est développée grâce à ses parents, à son éducation religieuse dans une école privée et à la pratique du scoutisme (guidisme).

A 17 ans lors d’une colonie de vacances, on lui propose d’aller travailler pendant un an auprès d’enfants malades dans une prévention sarthoise en attendant ses 18 ans pour entrer en école d’infirmière. Arrivée à Précigné elle découvre les Sœurs Marianites. Elle était heureuse de travailler au milieu d’une communauté joyeuse et accueillante qui la soutenait par ses prières. Ce fut pour elle un point de départ dans le chemin de son appel à la vie religieuse.

Il lui restait encore à convaincre ses parents d’obtenir leur autorisation puisqu’elle n’était pas majeure !

La mort subite de son père fut une nouvelle épreuve et sa mère remet en question sa décision. Finalement en septembre 1956 elle entre au postulat des sœurs marianites au Mans à Solitude.

Peu de temps après, elle est envoyée au Château du Loir au pensionnat St Jean comme élève et surveillante. Elle y fut enseignante jusqu’en 1964 puis devint directrice de l’école St Joseph de Précigné.

De 1969 à 1997, elle est directrice de l’école Ste Marthe au Mans jusqu’à l’âge de sa retraite.

Après une vie entièrement consacrée à l’éducation catholique, elle continue de s’engager dans la vie paroissiale, que ce soit aux Sablons ou à la paroisse Ste Croix. Beaucoup se souviennent de sa participation aux équipes du Rosaire, du club des aînés, du club de mandoline et aussi de sa présence active dans les activités paroissiales, qu’il s’agisse de chants ou de foires.

Son arrivée dans la communauté de Solitude en 2005 ne l’a pas empêchée de rester ouverte et active à la vie paroissiale aussi longtemps que sa santé le lui permettait.

Ces derniers temps, malgré sa mémoire qui lui a parfois joué de mauvais tours, nous gardons le souvenir d’une compagne de vie souriante, joyeuse, fraternelle, priante, agréable à vivre.

Merci Sœur François pour les progrès réalisés avec vous ! Que Dieu vous accueille et nous garde en communion de prières !