Soeur Hermine Richard, MSC

In Memoriam
1925-2021

Sœur Hermine est née le 30 juin 1925 à Mégrit dans les Côtes d’Armor, la 3ème, d’une fratrie de 9 enfants, elle est baptisée le jour de sa naissance.

La maman prend grand soin de l’éducation de ses enfants : leur apprenant la notion de courage, d’honnêteté, de bonté, le sens du travail et des valeurs fondamentales pour réussir leur vie.

En 1937 Hermine a 12 ans et participe dans son village à une « mission ». Elle en est marquée dans sa foi et décide de devenir religieuse.

Jusqu’à 21 ans, elle travaille chez des particuliers aux soins de la maison.

Elle a aussi travaillé chez les Marianites et décide d’entrer dans la congrégation à la suite de Sœur Claire et Mère Odile qui est sa tante.

Elle entre au postulat le 1er octobre 1946, à Précigné puis au noviciat le 9 avril 1947. Elle prend l’habit des sœurs, reçoit le nom de sœur Marie Rosalie et prononce ses premiers vœux le 14 avril 1948 et ses vœux perpétuels le 14 avril 1951.

Dès ses premiers vœux elle travaille à la clinique des Marianites, avenue Bollée comme aide-infirmière au 1er étage.

En 1953 elle quitte Le Mans, va au Canada, à l’hôpital N.D. de Ste Croix à Mont-Laurier, elle est chargée de la maternité. Malgré son chagrin d’avoir quitté sa famille elle a gardé un bon souvenir du Canada, elle y rencontre des grandes familles comme la sienne et se sent bien avec eux. Elle dit que ces années lui ont apporté beaucoup de joie et de bonheur.

De retour au Mans en 1966, Hermine va de nouveau à la clinique des Marianites et participe à son transfert, rue de la Solitude. L’établissement devient alors la Clinique Ste Croix. Hermine y est responsable du3ème étage et ensuite du 5ème.

Les personnes qui parlent d’elle disent que c’est une femme forte qui n’a pas peur de sa peine, elle a beaucoup d’humour, aime ses collègues de travail et les estime, elle s’intéressa eux, à leur vie, aux malades, entretient de bonnes relations avec tout le monde et son intuition fait qu’elle sent quand quelque chose ne va pas chez ceux qu’elle côtoie.

En 1997 Hermine vient à la Solitude prendre une retraite bien méritée.

Fidèle à son chapelet, elle prie pour tous ceux de la maison, participe complètement à la vie de la communauté. Comme pendant sa vie active, elle s’intéresse à tous, discrètement. Elle lit le journal chaque jour, reste intéressée à tout.

Elle garde une santé fragile et doit souvent être hospitalisée. Elle souffre du manque de confort des brancards surtout quand elle doit y rester une nuit et le jour qui suit, alors, elle revient avec joie à la Solitude ;

Merci à tout le personnel qui a pris soin d’elle, celles du jour et de la nuit,

qui sont attentives, préparent ses valises quand elle part à la clinique et l’ accueillent chaleureusement à son retour, restent vigilantes et écoutent ses histoires du passé.

Après Dieu c’est sa famille qui compte, et ils ne sont pas en reste malgré la distance ils ne la laissent pas, viennent la voir et passent du temps avec elle. Son congé annuel, elle le passe chez tous: frères et sœurs et se ressource dans la famille elle veut voir tout le monde.

Quand elle était à la clinique après son travail elle s’est occupée avec bonheur de ses neveux faisait le repassage, tout ce qui était nécessaire dans la maison.

Depuis quelque temps, malheureusement ses oreilles ne répondent plus mais elle garde son sourire et sa bonne humeur. Malgré les nombreux ennuis de santé qu’elle a eu tout au long de sa vie elle ne se plaint pas et reste courageuse, et souriante.

Sa dernière semaine à l’hôpital, a été difficile, mais le personnel de l’unité de soins a été particulièrement attentif pour soulager sa souffrance. Dieu l’a rappelé à lui le matin du 1er janvier.

Sa vie a été belle, donnée à Dieu et aux autres. Elle a rejoint ses parents et tous ceux de sa famille qui sont déjà partis.

Au revoir Hermine!

La célébration de la sépulture a eu lieu à la chapelle de la Solitude le jeudi 7 janvier2021, présidée par le père Camille Rimbaud. Elle est inhumée au cimetière conventuel de Sainte croix.